2012 : le programme FIRST est à Singapour

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03/07 Et si le nouvel eldorado c’était Singapour ?

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Après 13h de vol, très peu d’heures de sommeil dans l’avion pour certains, nous voilà enfin arrivés à Singapour.

Il faisait presque nuit à notre arrivée, avec une chaleur étouffante mais peu importe, le séjour promet d’être excitant, les lumières de la ville nous font déjà rêver.

Nous nous installons rapidement dans notre chambre et nous rendons directement au cocktail dinatoire en salle de réception de l’hôtel.

Mounir Mokhtari, installé à Singapour depuis 2009, nous présente Singapour et son écosystème d’innovation. Il nous accorde quelques minutes en fin de cocktail pour répondre à nos questions.

Ancien étudiant de Telecom Sud Paris, professeur associé à l’Institut TELECOM, il travaille actuellement à plein temps à l’Image & Pervasive Access Lab IPAL (laboratoire franco-singapourien, que nous visiterons le jeudi 5 juillet) , qui est un laboratoire d’innovation proposant des systèmes d’assistance à destination des personnes dépendantes. Force est de constater que les capacités d’accueil des personnes dépendantes, chiffrées en nombre de lits, ne sont pas extensibles à Singapour, d’où la pertinence de développer des technologies utilisables à terme au domicile de ces personnes.

Et pourquoi avoir choisi Singapour ?

Mounir nous explique que Singapour est le lieu idéal pour lancer des projets et les expérimentations. En effet, loin de la lenteur administrative et des procédures d’autorisation qui ralentissent les possibilités de tests en France, Singapour offre la chance aux chercheurs de faire tester les prototypes, après l’obtention rapide de l’ « Ethic Approval »  , en 4 semaine plus exactement, contre 1 an parfois en France. Ce qui permet donc de connaître rapidement l’impact et l’efficacité d’un système et donc de l’adapter aux besoins.

Mounir insiste aussi sur le profil « Easy adopters » des Singapouriens. Ils sont tout à fait prêts à accepter et tester des nouveaux systèmes, même s’ils ne sont pas au point, ce qui est tout à fait attrayant. Tandis qu’en France, il faut que le système soit robuste et très fiable avant de pouvoir espérer le faire tester.

Les patients de la maison de retraite de Peaceheaven bénéficient ainsi de ces systèmes développés par l’IPAL. Nous en saurons plus lors de la visite de cette maison, ce mercredi 4 juillet.

Merci Mounir et à très vite pour la suite de notre périple!

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